De quoi est-il vraiment question ? Est-ce du capital humain, des outils ou des atouts pour la rendre possible? Rien de tout cela n’est le problème. Tout réside dans la qualité et l’orientation de la volonté. L’africain se tolère mieux dans le discours que dans les faits. Quand il faut poser des actes, il préfère la consommation que la production. Par conséquent, il offre aux autres toutes les opportunités devenues moyens de son aliénation. Ce n’est pas qu’il ignore la valeur qu’il peut tirer de son auto détermination à envisager un mode de vie générateur de son espoir. Seulement, il a tendance à mieux préférer la facilité du déjà-là plutôt que de se frotter aux exigences de la cuisson. Une Afrique autrement est curieusement possible malgré toute cette assurance négative de son mythe. Il faut juste passer de la pensée à l’acte quelque soient les difficultés ou les échecs possibles. Tout s’apprend dans et par l’acte. Oswald Kilambwe