Lorsqu’on mentionne que l’Afrique est un continent pauvre, il est difficile de comprendre le sens global de cette affirmation. Parle-t-on de son sol, de son sous-sol, de sa faune, de sa flore ou tout simplement du niveau de vie que trahit le cours existentiel des africains? Difficile préoccupation surtout quand on en fait lecture du côté de son incompréhension. La pauvreté n’est pas une qualification essentielle de l’Afrique parce qu’on la sait accidentelle. Dela sorte, elle peut ou ne pas concerner l’Afrique, à condition de savoir faire le choix de s’en libérer. Aucun peuple ne se développe au prix des brass croisés ou de la main tendue. Tous ceux des peuples du monde, qui se retrouvent aujourd’hui développés, se le doivent par le truchement du travail, qu’importe la définition ou l’orientation de ce dernier. A l’Afrique de donner une place remarquable au rôle du travail si vraiment se construire un avenir radieux est une valeur qu’elle caresse. Sinon, rien de tout ce qui est dit de sa pauvreté n’est à considérer sinon ce qu’elle même approuve et témoigne par la complicité qu’elle offre à sa situation de pauvreté. Tout alors tout ne dépend que d’elle. Une Afrique autrement est et reste possible dès l’instant où les africains accepteront de donner à son image des nouvelles couleurs que seuls des élans de restaurateur sont capables. Il n’y a de véritable pauvreté de l’Afrique que telle que cette dernière se la couvre. Aussi longtemps qu’elle en admet l’effectivité à son sujet, personne à sa place ne l’en défaira. Oswald Kilambwe