L’un des faits historiques qui perturbent la réalité de l’Afrique est sa répartition entre différentes métropoles qui, depuis les temps de la Colonie excercent des pesanteurs idéologiques coupables de l’absence d’unité au niveau africain. L’Afrique peut tout sauf s’unir. Elle est soumise à des tacts puissants qui veillent à ce que des problèmes politiques rendent continuellement difficile l’option d’une union africaine. Cela ne devrait cependant pas aller jusqu’à corrompre tout élan du sens commun entre africains. Déjà que les relations frontalières suffisent pour repenser copieusement cette possibilité d’un climat d’unité entre africains; rien ne devait installer de la méfiance entre eux en ce qui concerne les besoins qui cadrent avec la cohabitation notamment : la sécurité, la santé, l’alimentation, la communication etc. Comment la République Démocratique du Congo entretiendrait-elle une logique de tensions avec ses pays frontaliers sachant qu’ils constituent des portes d’accès à plusieurs biens de première nécessité en provenance d’autres pays africains ? Comment à leur tour ces derniers opteraient-ils de briser l’entente avec la Rdc alors qu’ils sont conscients des avantages exponentiels qu’offre cette dernière en terme de marché ? Seuls les sadiques et les masochistes iraient comprendre quelque chose dans ça. Sinon, l’unique vie possible entre africains est celle d’une communauté. Le choix est fondamentalement africain en ce qui concerne les voies de sortie de l’ensemble des maux qui opprime l’Afrique. Déjà, faut-il commencer par ne plus accepter certaines exigences peu salutaires au niveau des collaborations bilatérales. Il suffit d’un effort de bonne appréhension des avantages de chaque pays pour que s’assainisse le climat de toute initiative qui met ensemble deux ou plusieurs États africains quel que soit le concert des affaires. Il est donc impérieux que soit développée, de façon diversifiée, une intelligence collective, par les africains, qui alimentera des codifications significatives autour des axes d’appui au développement du continent. Oswald Kilambwe